Démarches administratives
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Dans quel contexte avez-vous préparé le budget primitif 2024 ?
La crise énergétique combinée à une très forte inflation a eu des répercussions significatives sur les finances de la commune. Les dépenses liées à l’électricité et aux fluides de manière générale ont impacté fortement le budget communal. Malgré ces phénomènes inédits, nous réussissons à modérer les dépenses de fonctionnement, démontrant ainsi une gestion financière responsable. Par exemple, des mesures d’efficacité énergétique ont été mises en place avec des sources d’énergie plus durables (la géothermie, passage de l’éclairage public et illuminations de noël en LED…).
Qu’attendre du côté des recettes ?
Nous avons décidé de ne pas augmenter les impôts locaux, mais cela signifie automatiquement une diminution de la marge de manœuvre financière. De plus la Commune doit faire face à une diminution des subventions de l’Etat et du Département, qui lui aussi subit à une baisse significative de ses ressources (Droits de mutation …), ajoutée à une perte financière des collectivités. Néanmoins, le Conseil départemental reste présent au côté de la Ville, au travers du Contrat d’avenirs, pour un montant de près de 3 ME. Aussi, le budget pour 2024 se construit sur l’hypothèse prudente que lui dicte le contexte.
En ce qui concerne le fonctionnement ?
Malgré les efforts déployés pour réduire les coûts globaux, la majorité de ces dépenses, imposées par l’Etat, demeurent incompressibles. Cependant, tous les services de la collectivité ont été sollicités pour diminuer leurs dépenses réelles de fonctionnement. Notons que les prévisions des charges de personnel (salaires uniquement) sont en augmentation de 3,69 % (augmentation du point d’indice de la Fonction Publique de 1,5 % ; l’attribution de 5 points de rémunération supplémentaire à l’ensemble des agents ou encore le meilleur remboursement des frais de transport passant de 50 à 75 %…). Ces dépenses sont favorables aux agents de la collectivité mais elles viennent peser sur le budget communal. Ces augmentations successives sont cependant compensées, notamment par un gain sur les postes de la collectivités (départs d’agents non remplacés par optimisation des ressources humaines internes, accompagnement à la mobilité externe ou au départ à la retraite…).
Qu’en est-il de l’investissement ?
La politique d’investissement prévue pour l’exercice 2024, intégrée dans un plan pluriannuel d’investissements en cours d’élaboration, se poursuivra, avec notamment : les participations financières aux projets de rénovation urbaine de la Prairie de l’Oly -Place du soleil, de la ZAC du 8 mai 1945, les opérations de voiries, les rénovations du patrimoine bâti comme celle du groupe scolaire Louis-Pasteur, du réseau d’éclairage public en LED, la remise à niveau du dispositif de vidéoprotection, la poursuite de la réhabilitation de l’Hôtel de Ville, la création de l’aire de jeux du parc du Gros-Buisson, la réalisation de la nouvelle salle des mariages et du Conseil municipal…
Ainsi, la commune planifie toujours les investissements nécessaires, reflétant sa volonté de moderniser la ville et d’exprimer une vision ambitieuse pour l’avenir. Cependant, cela implique une recherche continue de concours financiers, notamment les subventions du Département, de la Région et les participations de l’Etat. Notons qu’en 2023, notre endettement a diminué car la commune a réussi à ne pas contracter de nouveaux emprunts. Grâce à la stratégie financière développée et à une gestion budgétaire rigoureuse, nous restons dans le taux d’endettement moyen pour une ville comme la nôtre. C’est pourquoi nous pouvons continuer d’emprunter en toute sécurité, pour améliorer le cadre de vie
Télécharger l’intégralité du Rapport d’orientation budgétaire
Le 9 février a marqué une étape significative pour Vigneux-sur-Seine avec la signature du contrat d’aménagement régional, en présence de Jean-Philippe Dugoin-Clément, Vice-président de la Région IDF, et Thomas Chazal, Maire de Vigneux-sur-Seine. Ce contrat, doté d’une subvention d’un million d’euros, vise à financer plusieurs projets majeurs :
Ces initiatives, en transformant significativement le paysage urbain de Vigneux-sur-Seine, renforcent l’infrastructure de la ville, améliorant ainsi la qualité de vie de ses habitants et marquant une avancée dans son développement.
À mi-chemin du mandat que les Vigneusiens ont confié à l’équipe municipale « Vigneux pour tous », Thomas Chazal, Maire de Vigneux-sur-Seine, dresse le bilan des réalisations et des évolutions depuis 2020.
Retouvez ci dessous votre magazine Vlm, spécial bilan de mi-Mandat.
Contacts:
(1) XpFibre est une filiale d’Altice France, spécialisée dans la conception, la construction et l’exploitation de réseaux et d’infrastructures de télécommunications pour les collectivités territoriales.
Nessim Chikhaoui, son nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, en plus d’être scénariste, ce Vigneusien vient de réaliser son tout premier film. Sorti en salle le 12 janvier 2022, pour ce long-métrage intitulé «Placés», Nessim Chikhoui s’est inspiré de sa propre expérience.
Nessim Chikhaoui est un enfant de Vigneux. Après avoir grandi rue Paul Langevin dans le quartier de la Croix-Blanche, à 27 ans le jeune homme décide de quitter le nid familial pour rejoindre Evry-Courcouronnes, la ville où il sera éducateur spécialisé pendant presque 10 ans.
Passionné par le cinéma depuis toujours et très attaché au pays d’origine de son papa, Nessim souhaitait raconter l’histoire du Printemps Arabe de la Tunisie. Lors d’une rencontre avec Philippe Mechelen, l’un des scénaristes du célèbre film «Les Tuche», le jeune cinéaste lui confie son souhait. L’auteur des Guignols de l’Info lui conseille alors de « prendre une feuille blanche, un stylo et d’écrire ». Face à sa détermination et à son premier scénario très prometteur, Philippe Mechelen, lui propose alors de rejoindre l’équipe de scénaristes pour les films « Les Tuche » 2, 3 et 4.
Toutefois, c’est à la suite de sa rencontre avec le producteur Matthieu Tarot que tout s’accélère. « Ensemble, on a beaucoup discuté, je lui racontais mes années quand j’étais éducateur et tout est parti de là ». Pour son film «Placés», tout commence avec un coup de bluff, « Matthieu Tarot m’a confié vouloir produire un film sur le métier d’éducateur, je lui ai alors répondu d’accord mais seulement si c’est moi qui le réalise» nous témoigne Nessim Chikhaoui. A 39 ans, le moins que l’on puisse dire c’est que le jeune réalisateur a de l’audace, « C’est mon tout premier long-métrage, et j’en suis le réalisateur ».
Tout au long de la réalisation de ce film, le jeune homme aura été épaulé par Matthieu Tarot mais aussi par Hélène Fillières pour le scénario. Pour Nessim, bien que ce soit son premier film, tout a été plutôt facile « C’était ma vie que je racontais. Je n’ai eu aucun complexe car j’étais sûr de moi, je savais là où je voulais aller ». Pour les éducateurs comme pour les jeunes que l’on découvre dans le film, le réalisateur s’inspire de son histoire en faisant des « mixtes » entre ses collègues mais aussi entre les jeunes qu’il a pu rencontrer et aider au cours de sa carrière. « J’ai tenu à faire apparaitre l‘un de mes collègues, il joue le rôle de l’épicier » ajoute-il en esquissant un sourire.
Beaucoup de clins d’œil à Vigneux
Pour son premier film, Nessim s’est aussi très largement inspiré de sa vie à Vigneux-sur-Seine. « Par exemple, pour la bande de copains qu’on peut voir à l’écran, c’est comme la mienne quand j’étais plus jeune. Je me suis rappelé de toutes ces heures où on est restés à discuter, à rigoler, dans la rue…. Il y avait une super ambiance quand on vivait à la Croix-Blanche ».
Des repérages ont bel et bien été faits à Vigneux, sa ville d’origine, pour envisager le tournage du film « on recherchait une grande place avec des briques rouges où on pourrait installer une base de vie pour toute la logistique et cela était compliqué à Vigneux. C’est pour cette raison qu’on a choisi de tourner à Evry-Courcouronnes » témoigne le réalisateur vigneusien.
Pour les scènes de la famille, là encore Nessim a puisé dans ses souvenirs « au début je voulais qu’on tourne dans le HLM dans lequel j’ai grandi et où mes parents vivent encore mais techniquement cela était impossible » nous explique-t-il. Dans le film, si le professeur de judo vous rappelle quelqu’un, c’est normal ! Il s’agit du vigneusien Magloire Bena l’un des meilleurs amis du réalisateur.
En ce qui concerne les photos, du film là aussi, le réalisateur a fait appel à l’un de ses amis d’enfance, le photographe professionnel Gaël Rapon qu’il connait depuis l’école primaire.
Entre Vigneux et Nessim les liens sont encore forts « Quand je reviens ici, il y a toujours une émotion particulière. Mes amis je les ai tous connu à Vigneux. » nous confie-t-il très ému.
A présent, Nessim travaille déjà sur un nouveau scénario « Le film parlera des petites mains qui travaillent dans les hôtels de luxe. L’objectif est de montrer aux spectateurs l’envers du décor, le quotidien des femmes de ménage de ces hôtels ».
Un talent vigneusien de plus, à suivre.