Les campagnes de construction
En savoir plus sur les campagnes de construction de l’église Saint Pierre
Première campagne
L’église est construite suivant un plan traditionnel, dit plan basilical, inspiré des édifices des premiers siècles du christianisme. C’est un bâtiment long, constitué d’une nef principale bordée de deux bas-côtés.
La première tranche de l’église concernera la construction de la nef principale avec une entrée sur une extrémité côté avenue du Parc et à l’autre extrémité une abside polygonale, occupée par l’autel.
Ce bâtiment étroit et haut a des murs latéraux constitués d’arcades fermées par des murs de remplissage en pierres meulières construits en prévision d’un agrandissement futur.
La façade d’entrée est la plus importante, au décor très riche voulu pour signaler depuis la rue l’importance de l’édifice.
C’est un pignon de pierres meulières, très utilisées en Île-de-France, bordé sur ses deux extrémités par des piles en ciment peint et en partie haute par deux corniches qui suivent la pente des rampants du toit. L’architecte a superposé dans l’axe du pignon plusieurs éléments décoratifs en béton peint.
On y voit de bas en haut, la porte principale, double, surmontée en partie haute d’un arc décoré d’un bandeau, puis au-dessus une rosace, motif traditionnel modernisé par une moulure épaisse formant l’entourage et des divisions intérieures en béton, puis une horloge au cadran de verre dépoli éclairé autrefois par l’intérieur, enfin, posé sur la pointe des rampants un « clocher mur » dont l’arcade doit abriter une cloche montée seulement en 1926.
La date de 1909 est gravée sur la façade, l’église fut consacrée en 1910 par Monseigneur Gibier, évêque de Versailles.
L’intérieur se présente sous la forme d’une nef unique couverte par une voûte en plein cintre en briques apparentes.
Particularité : des voiles en béton armé, procédé moderne à l’époque, sont placées au-dessus de la voûte, ils soutiennent la voûte et supportent la charpente de la couverture.
L’église ne comporte pas de décor particulier. Les murs étaient en stuc blancs décorés de faux joints de pierre, la voûte quant à elle, est en couleur brique.
Deuxième campagne
Elle concerne l’agrandissement de l’église, la construction d’un bâtiment à deux étages près de l’avenue du Parc, abritant des salles de réunion et un appartement et un préau.
La salle paroissiale est modifiée par la création d’une scène et d’un balcon pour produire de petits spectacles. L’ensemble terminé en 1930 ou 1935 est tel que nous le voyons actuellement ; Il est l’œuvre de Pierre Simon l’architecte de la première tranche.
Deux bas-côtés sont implantés de part et d’autre de la nef existante. Ils créent un transept précédant l’abside. Ils sont voûtés et reproduisant le décor de la partie existante, conservant à l’ensemble une unité de style.
Un clocher est placé au-dessus du bas-côté gauche le long de la rue Sadi-Carnot, tour en maçonnerie de pierres meulières en partie basse et en béton en partie haute, percée sur ses quatre côtés de baies en arcade équipées d’abat-sons pour diffuser au mieux le son des cloches.
Les cloches fonctionnent toujours, pour la prière de l’angélus le matin à midi, le soir et pour les fêtes ainsi que les enterrements. Ces sonneries rappellent l’ambiance sonore du village de la « Villa Vigneux ».
La tour est surmontée d’une haute flèche recouverte d’ardoises, sa hauteur signale la présence de l’église. Un coq en tôle découpée monté sur le paratonnerre sert de girouette, il est fixé à la pointe de la flèche.
Particularité : l’église possède donc deux clochers, le clocher-mur de 1909 qui a perdu sa cloche et le clocher en forme de tour de 1930/1935.