Démarches administratives
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La France est en proie à une crise sanitaire profonde, dont les répercussions se font sentir à l’échelle locale. À Vigneux-sur-Seine, comme dans de nombreuses autres communes, la pénurie de médecins et la pression accrue sur les professions paramédicales compliquent l’accès aux soins. Une enquête menée en 2024 par l’URPS Médecins Libéraux d’Île-de- France révèle que 93 % des professionnels de santé rayonnant sur le territoire de la CAVYVS observent une réduction de l’offre de soins, notamment en médecine générale.
Des besoins de santé croissants et des inégalités d’accès aux soins
L’étude révèle une situation particulièrement préoccupante ! Seulement 90 médecins libéraux, dont 42 généralistes, sont présents pour une population en croissance. Certaines spécialités, comme la dermatologie, l’ophtalmologie ou la pédiatrie, sont sous-représentées. Les professions paramédicales, comme les infirmiers et kinésithérapeutes, souffrent également de cette pénurie, entraînant des délais d’attente de plus en plus longs pour les soins. À Vigneux-sur-Seine, la situation est encore plus difficile avec seulement 13 généralistes pour 33 000 habitants, soit un médecin pour 2 538 habitants. Fait aggravant aussi : Près de 55 % des médecins généralistes sont âgés de plus de 60 ans, accentuant la pénurie imminente. La commune se distingue aussi par sa population jeune, avec 35 % de ses habitants ayant moins de 30 ans. Les besoins en santé scolaire, pédiatrie et prévention sont donc primordiaux. Par ailleurs, certains quartiers comme la Croix-Blanche, où les difficultés sont parfois plus prégnantes, rencontrent des difficultés supplémentaires pour accéder aux soins. Les maladies chroniques, telles que le diabète ou les maladies cardiovasculaires, touchent de plus en plus de personnes, exacerbées par des modes de vie précaire.
Des infrastructures limitées
Malgré la présence de centres de santé et de cabinets privés, l’offre de soins dans la ville reste insuffisante pour répondre à la demande croissante. Certaines infrastructures sont vétustes et inadaptées, ce qui décourage l’installation de jeunes praticiens. Pour pallier ces insuffisances, plusieurs projets de développement de pôles médicaux ont été envisagés, notamment à Montgeron et Vigneux-sur-Seine. Cependant, ces initiatives se heurtent à des obstacles majeurs, tels que l’état des bâtiments existants et les coûts élevés des travaux.
La ville dispose déjà de plusieurs structures essentielles pour répondre à la demande croissante de soins. C’est le cas des Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP), telles que celles de la Plaine des Sables et de la Gare. Elles permettent de regrouper plusieurs professionnels de santé sous un même toit, ce qui favorise la mutualisation des ressources et réduit les charges administratives. En outre, la ville dispose également de divers centres spécialisés : le Centre Médico Psycho Pédagogique (C.M.P.P.), le Centre Médico–Psychologique (C.M.P.), un Centre de Prévention Médico-sociale, un Centre de Planification, une Maison Médicale de Relais, et d’autres structures de soins (comme par exemple, la récente installation de sept nouveaux praticiens libéraux face à l’Hôtel de Ville) qui complètent l’offre médicale existante.
Pour répondre aux défis de santé publique à Vigneux-sur-Seine, plusieurs solutions sont proposées
D’abord, il s’agit de développer davantage de maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) afin de mutualiser les ressources et alléger la charge des praticiens. Ensuite, il convient de favoriser l’installation des jeunes médecins. Il est également important de renforcer les actions de prévention au sein des écoles, entreprises et associations locales. La promotion de la télémédecine permettra, quant à elle, d’élargir l’accès aux spécialistes sans nécessiter de déplacements. Enfin, des campagnes de sensibilisation et des initiatives seront mises en place pour mobiliser les habitants et coconstruire un système de santé adapté aux besoins locaux.
Les projets structurants, tels que les MSP, le CLS et la CPTS constituent des leviers essentiels pour répondre aux besoins croissants de la population. Cependant, leur réussite dépendra d’une coopération renforcée entre élus, professionnels de santé et citoyens.
Le Contrat Local de Santé (CLS)
Signé le 13 février 2024 et prévu pour durer jusqu’en 2028, Ce dispositif intervenant au niveau intercommunal est un outil réglementaire de collaboration entre l’Etat et les collectivités. Il décline les projets de l’Agence Régional de Santé (ARS) et développe les actions de santé publique à l’échelle de l’agglomération. Le CLS va permettre d’approfondir la connaissance sur leur offre de soins et l’accès de leur population à ces services pour proposer des réponses spécifiques locales, avec un coup de pouce financier de l’ARS. Il portera également sur la promotion de la santé, de la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il vise à : Réduire les inégalités d’accès aux soins, en particulier dans les quartiers prioritaires comme la Croix-Blanche ; A soutenir les campagnes de prévention, notamment dans les écoles, pour sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de santé et enfin, à encourager l’innovation, en particulier via le développement de la télémédecine pour faciliter l’accès aux soins à distance.
La Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS)
Vigneux-sur-Seine est partie prenante de la CPTS du Val de Seine, elle regroupe plusieurs communes pour coordonner l’action des professionnels de santé. Cette structure a déjà permis d’organiser des campagnes de dépistage, pour des pathologies comme le diabète et les maladies cardiovasculaires, en collaboration avec les pharmacies locales. Mais également de faciliter le parcours de soins des patients grâce à une meilleure coordination entre généralistes, spécialistes et établissements hospitaliers.
1- La grippe est dangereuse.
Durant l’hiver 2023/2024, l’épidémie de grippe a duré 10 semaines et a généré 14 000 hospitalisations après passage aux urgences*. Les personnes de plus de 65 ans et les personnes atteintes d’une maladie chronique, même celles qui se sentent en bonne santé, sont particulièrement concernées.
2- Les gestes barrières sont essentiels mais ne sont pas suffisants.
Le port du masque, l’aération des lieux clos, le lavage des mains, l’utilisation du mouchoir à usage unique et tousser dans son coude sont des gestes indispensables pour limiter l’épidémie, mais ils ne suffisent pas pour se protéger du virus.
La vaccination est le meilleur moyen de se protéger.
3- Un rappel est nécessaire chaque année.
Parce que le virus de la grippe évolue tous les ans, la vaccination doit être refaite chaque automne pour vous garantir une bonne protection
4-N’attendez pas pour vous faire vacciner.
Le vaccin met environ 15 jours pour être efficace.
Il ne faut pas attendre les premiers froids ou le début de l’épidémie de grippe pour se faire vacciner.
*Source : Bulletin IRA – bilan saison 2023-2024
Ce lieu réunit en son sein :
• Un médecin généraliste : Docteur Nabil Fiani (consultation sur rendez-vous : 01 69 03 34 58)
• Deux ostéopathes D.O : Mathieu Retif (DU anatomie appliquée à l’imagérie médicale sur Doctolib : 06 46 49 52 69) et Mathieu Babin (sur Doctolib : 07 60 57 27 88)
• Deux infirmières libérales diplômées d’Etat :Tatiana Loriel (soins à domicile ou au cabinet sur rendez-vous : 07 60 92 50 89) et Espérance Miakizabi (soins à domicile ou au cabinet sur rendez-vous : 07 80 95 12 15)
• Une sophrologue-Magnétiseuse : Anne Gourier (06 84 55 87 61)
• Une orthoptiste : Nadia Yassi (Master Rééducation et Ingénierie médicale, rendez-vous sur Doctolib 06 77 10 31 02)
Face à ce phénomène inquiétant, la Ville a adopté à l’unanimité une motion lors du Conseil Municipal du 26 septembre 2024.
Voir le texte de la motion ICI
Cette dernière transmise au Premier Ministre, au Ministre de l’Intérieur et à l’ARS, demande notamment de reconnaitre le protoxyde d’azote dans son usage détourné comme une drogue et d’interdire, de détenir et de transporter des contenants de protoxyde d’azote ainsi que des objets permettant la consommation de celui-ci (ballon, valve).
Davantage d’informations à paraître dans le VLM de novembre 2024
Pour toute question sur le protoxyde d’azote, sa consommation et ses risques : Drogues-info-service.fr – 7j/7 de 8h à 2h. Appel anonyme et gratuit 0 800 23 13 13
Des mesures SIMPLES permettent d’éviter la prolifération des moustiques :
Pour se protéger des piqures de moustiques, suivre les recommandations d’usages :
Pour les reconnaître :
Concernant ce moustique, la lutte anti-vectorielle relève de l’ARS (Agence Régionale de Santé), qui travaille avec l’ARD (Agence Régionale de Démoustication).
Cette dernière répond aux signalements effectués sur la plate-forme www.signalement-moustique.anses.fr et diligente des investigations et éventuellement mène des interventions lorsqu’il s’agit bien du moustique-tigre qui est vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
S’agissant du « banal » moustique, non vecteur de maladie, il n’est pas recommandé de procéder à la démoustication, mortelle pour les animaux, notamment les invertébrés et dangereux pour tous les autres y compris l’homme. De plus, l’usage des pesticides en favorise la résistance par les moustiques.
Ce label, gage de qualité, vient récompenser et valoriser les initiatives, les actions, la politique sportive et la promotion des activités sportives et ludiques des communes. Pour l’obtenir, la Ville a déposé sa candidature, puis celle-ci a été étudiée par un jury composé de professionnels et d’élus issus du milieu du sport. Une nouvelle distinction qui permet à Vigneux-sur-Seine de faire connaître son engagement sportif et de rayonner au plan national. Il a été créé en 2017, par ses cofondateurs l’Association Nationale des Élus aux Sports (ANDES) et l’Union Sport et Cycle (USC). C’est aussi un véritable outil pour accompagner la définition de notre politique sportive d’une collectivité.
Les communes candidatent chaque année pour obtenir le label décerné pour trois ans, et renouvelable. Cette année, ce sont 157 villes candidates qui ont été récompensées lors de cette cérémonie, réparties de la sorte : 81 nouvelles communes qui, comme Vigneux-sur-Seine, rejoignent désormais le cercle des labellisées, et 76 communes qui renouvellent leur label pour 3 ans. Des communes rurales ou urbaines, de France métropolitaine ou d’Outre-mer, toutes ces communes ont à cœur le développement de la pratique d’une activité physique et sportive pour leurs administrés.
Ce sont ainsi plus de 120 communes qui étaient représentées lors de cette cérémonie pour recevoir le précieux diplôme et la plaque d’entrée de ville, et portent aujourd’hui à 688 le nombre de villes labellisées en France.
Le label en chiffres….
L’Histoire du label
Le Conseil national des Villes actives et Sportives est composé de ses deux membres fondateurs, l’Association Nationale des Élus en charge des Sports (ANDES) et l’Union Sport & Cycle (Union des entreprises de la filière du Sport, des Loisirs, du cycle et de la mobilité active) sous le patronage du ministère des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques en partenariat avec l’Agence Nationale du Sport.
En 2017, le CNVAS crée le label Ville active et sportive qui récompense et valorise les villes qui portent des initiatives, des actions, des politiques sportives cohérentes et la promotion des activités physiques accessibles au plus grand nombre, tout au long de la vie !
A l’heure de la mise en lumière de la France comme Terre de Sport, avec l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, puis arrivant très vite les Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024, année dont le sport sera décrété Grande Cause Nationale, récompenser et encourager les communes qui innovent et soutiennent le sport pour tous les citoyens et les citoyennes est au cœur de la démarche de la création du label « Ville active et sportive ».
Les villes constituent, de loin, le premier financement public du sport (plus de 80 %) en France. Mais au-delà du financement, les collectivités territoriales sont surtout à l’origine d’initiatives et d’innovations audacieuses dans la pratique du sport, le développement d’une meilleure santé et le renforcement de la mobilité pour les citoyens et les citoyennes sur l’ensemble de notre territoire.
La dynamique sportive menée par les communes répond à de nombreux enjeux au coeur de notre pacte social comme veiller au bien-être des Français et des Françaises, soutenir les associations locales, développer des infrastructures, créer des espaces dédiés au sport et aux rencontres entre les habitants. contact@ville-active-et-sportive.com
Mettre en interaction, partager les bonnes pratiques et développer la pratique sportive et ludique sur un territoire en faisant intervenir les entreprises, les acteurs du sport et les communes, voici le fondement du Conseil national des villes actives et sportives.
Les Objectifs
« Depuis 2017, notre label s’est imposé comme une marque de référence avec son réseau de 688 villes labellisées depuis 2017 dont 81 nouvelles villes en 2023 pour leurs politiques sportives audacieuses. » souligne Patrick APPÉRÉ, président du Label
D’année en année, ce label connait une montée en charge de villes qui souhaitent rejoindre le réseau. Il contribue au développement d’un maillage territorial de plus en plus important, et fédère les acteurs du monde sportif et les villes autour d’une ambition commune. Son objectif du label consiste à récompenser et valoriser les initiatives, les actions, les politiques sportives cohérentes et la promotion des activités sportives, physiques et ludiques sur un territoire, sous toutes ses formes, accessibles au plus grand nombre et tout au long de la vie.
Le label Ville active et sportive met à l’honneur des projets sportifs locaux pour un quotidien plus actif des Français et des Françaises
Les communes labellisées depuis 2017, regorgent de projets novateurs qui nous démontrent que le sport est un moteur de l’innovation sociale. Que ce soit une commune rurale, une grande métropole urbaine- du nord, de l’est, du sud, de l’ouest de la métropole ou des outremers- toutes développent des actions en faveur du sport de proximité.
Aussi, le label aura à cœur de valoriser et d’encourager de nouveaux projets exemplaires.
Les communes sont labellisées de 1 à 4 lauriers.
Consulter le communiqué de presse du Conseil National des Villes Actives et Sportives (CNVAS) : communique-presse-ville-active-et-sportive-2023-VF